bibliographie critique - Jacques Brown

Rechercher
Aller au contenu

Menu principal :

             


  • Émilie Cousin (s/dir. de Thierry Dufrêne) : La question de l'autoportrait dans le travail bidimensionnel de Jacques Brown (1938-1988), Université Paris X Nanterre (mémoire de Master I), Nanterre, 2010, 173 p.


  • Michel Roudillon : Catalogue raisonné de l'atelier de Jacques Brown, Paris, 1993.


  • Jean-Luc Epivent : "Jacques Brown ou le rythme binaire" in Revue Plastiques Informations, Édition Perrin, Villeurbanne, 7 octobre 1970

                                                                                   

  • Michel Tapié, Luigi Moretti : Le baroque généralisé, Édition du Dioscuro, Turin, 1965


  • Robert Lebel : Anthologies des formes inventées, Galerie du Cercle, Paris, 1962


  • [Article] in Denys Chevalier (dir.), Dictionnaire de la sculpture moderne, Édition Hazan, Paris, 1960


  • Catalogue d'exposition de la galerie Stadler, 1958


  • Catalogue d'exposition du musée de La Cohue, Vannes 2013, Bernard Chauveau Editeur.




James Jacques Brown est un artiste français né en 1918 à Paris. Il est le fils de Béatrice Brown, femme de ménage pour des particuliers et de James William Harle, un soldat américain. De 1936 à 1939, Jacques Brown fait des études juridiques et obtient une licence de droit à l’Ecole des Sciences Politiques de Paris. A la même époque, il rencontre Edith Nugues, pharmacienne, avec laquelle il se marie en 1942 et aura trois enfants. Il devient fonctionnaire au Ministère des Finances en 1942. En 1945, il quitte ses fonctions et se met à la peinture. Jacques Brown n’a jamais reçu de formation artistique : il se forme au contact des musées, en copiant les antiques et s’intéresse de près aux rapports de l’esthétique et de la fonction dans les formes industrielles. Etienne Martin dit de Jacques Brown qu’il est « un poète et un fantaisiste ». Il s’intéresse aux mythologies, aux mystiques orientales et chrétiennes ainsi qu’à la psychanalyse. (Emilie Cousin)

Dans sa jeunesse, il fit la rencontre de Francis Pasche, psychanalyste, avec lequel il se convertit au catholicisme et fait la connaissance de Lacan. Tout au long de son existence, l’artiste ne cessera de se questionner sur son identité artistique et sur le monde qui l’entoure. Il réalise de nombreux dessins, des peintures, des lithographies, des linogravures et des sculptures monumentales en polyester. Marqués par leur expressivité, leur puissance et leur originalité, ses travaux ne passent pas inaperçus. Mais le langage plastique de Jacques Brown est difficile a décrypté et laisse de nombreux critiques d’art interloqués. Les artistes d’après guerre comme Jacques Brown s’efforcent de brouiller les frontières entre les disciplines artistiques. E.C.

 
 
Retourner au contenu | Retourner au menu